Quand on parle d’impression, on pense spontanément au tarif affiché par l’imprimeur, souvent présenté sous forme de prix unitaire : tant d’euros par exemplaire. Mais en réalité, ce chiffre visible n’est que la partie émergée de l’iceberg. De nombreux coûts cachés peuvent s’ajouter en cours de route, transformant une impression « bon marché » en un projet bien plus onéreux qu’anticipé. Connaître ces éléments permet de mieux préparer son budget et d’éviter les mauvaises surprises.

Avant l'impression : préparation et validations

La préparation des fichiers est l’un des premiers postes de dépense souvent ignorés. Un fichier mal préparé (résolution insuffisante, mauvais format, erreurs de marges ou de couleurs) nécessite des interventions techniques de la part de l’imprimeur. Ces corrections sont rarement gratuites et peuvent rapidement coûter cher, surtout si plusieurs allers-retours sont nécessaires.

À cela s’ajoute le BAT (Bon à Tirer), une étape indispensable pour valider le rendu final avant le lancement de la production. Si le BAT numérique est généralement gratuit, un BAT papier, recommandé pour vérifier la fidélité des couleurs et des finitions, entraîne souvent des frais supplémentaires. Pourtant, il peut éviter bien des erreurs coûteuses.

Pendant l'impression : finitions et choix techniques

La personnalisation est un autre facteur de coût. Les finitions comme le pelliculage mat ou brillant, le vernis sélectif, la dorure, l’embossage ou encore la découpe sur-mesure valorisent fortement le rendu, mais peuvent faire grimper le prix initial de façon significative. Parfois, ces choix peuvent même doubler, voire tripler le tarif de base selon la complexité du travail.

Même chose pour le choix du papier : un support mal adapté à l’usage final, ou sélectionné uniquement pour son esthétisme, peut engendrer un surcoût inutile, notamment en cas de gaspillage ou de besoin de réimpression.

Après l'impression : livraison et imprévus

À la fin de la chaîne, les frais de livraison peuvent peser lourd, notamment pour des volumes importants ou des envois urgents. Certaines imprimeries facturent également le stockage si les produits doivent rester en dépôt avant d’être livrés.

Enfin, il existe des coûts indirects liés à une mauvaise anticipation : tirages excédentaires non utilisés, erreurs de mise en page nécessitant une réimpression, ou choix inadapté de formats ou supports.


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